Paris n’est plus Paris (version mal de tête)

Suite aux propos du président américain Donald Trump le 24 février 2017 voulant que « Paris n’est plus Paris », nous avons reçu la version suivante de ce monologue.

Il est cependant recommandé de suivre cette version sonore avec le texte ci-dessous car certains jeux de mots (ou de lettres) y seront exposés de façon plus explicite.

Un cachet d’acide acétylsalicylique (plus connu sous le nom d’aspirine) peut être requis pour cette version dite « mal de tête ».

  1. Paris n'est plus Paris (version mal de tête) Aux Suivants 4:35

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Paris n’est plus Paris.

Je vous parie que vous savez de qui vient cette phrase. J’ai bien dit phrase et non farce, c’est proche mais pas pareil comme disent lexiques et autres dicos. Le pire c’est qu’il n’a même pas ri quand il l’a dit. Sait-il seulement ce qu’il a dit la? Tel Attila, le seul roi des Huns, donc tel un seul homme, il vient d’offenser Paris! La maire de Paris, sa mère aussi, le père de Marie, ses pairs et frères aussi, n’ont tous pas ri! Seul un Chinois dans la foule à rit… jaune. Il venait d’entendre le chant qu’entonnait la masse rassemblée devant lui. Cette foule allumée, en feu même, contre la tyrannie, soutenait de bras vengeurs, pancartes et banderoles contre ce parricide. Et oui, l’esprit des lumières venait de se rallumer après tant d’années d’obscurantisme. ‘’Je suis Paris’’ pouvait-on lire ici et là. On a même vu un ‘’Ris pas, je suis!’’, c’était un original qui marchait à contre-sens! Il n’en fallait pas moins pour unir la population parisienne contre cette attaque en bon uniforme. Que dis-je, tout le pays a mis la main à la pâte et la France entière s’est levée telle une miche sous le feu de l’action. Le président dressa sa baguette, et non ‘’baissa sa braguette’’, et l’ensemble du gouvernement, des déboutés aux sinistres, tous alignés en un éclair en ordre croissant dirent en cœur ‘’Paris sera toujours!’’ Seul un pariât, un gars au passé simple, qui paria que l’on ne le verrait pas garder le silence, se tut. Mais c’était sans compter sur les médias qui relayèrent l’image silencieuse à travers la toile. Le tollé a régné et le dissident, qui lui en avait, se tut,… définitivement. Avait-il une dent contre le président, et si oui laquelle? Aurait-il lancé un pari insensé? Si seulement il avait mimé son silence, peut-être aujourd’hui le saurait-on…

Mais avec des si, on mettrait Paris en bouteille! Supposons donc un instant que Paris soit rendue dans une bouteille. Si on mélange cette dernière et en retire le si, on obtient un rap. Voici donc sans plus attendre mon Paris rap : ‘’la poudre que tu ripas, il l’ouvrit et la prisa. Tes pairs faisant leurs paris, tu prias un dieu parsi.’’
OK, OK, je dérape! Je pars me cacher sous un drap.

Jetons un voile pudique sur cette mésaventure et revenons plutôt à Paris qui n’est plus, je vous le rappelle. Ajoutons-y donc une lettre de noblesse. Heu, tu paries qu’elle va réapparaître? Ah, Paris que tu parais déjà plus grande! Oh, que les parois de ton mur sont épaisses! T-t-t, sans mot dire tu partis! Mmm, parmi toutes ces dernières, avez-vous remarqué que seul le t, entre voyelles et consonnes, fait perdre la parité? Cqfd : le t est à proscrire! Paris, ville du café, le thé n’y a pas sa place. Le cas est clos, la fée en cloque, et le thé va se tasser! De toute façon, le t n’est pas vraiment ma tasse de thé, je préfère le h. Reprenons Paris dans notre bouteille, ajoutons-y du h, en fait un seul suffi, et mélangeons le tout. Sentez-vous l’inspiration vous monter tel un ressort spiral un coucou suisse? Voyez-vous Paris se transformer lentement en… Saphir?

Le grand Victor Hugo lui-même ne disait-il pas ‘’Respirer Paris, cela conserve l’âme’’?

Pour Paris le h est donc ad hoc. Par contre, si le a fait un effet choc, le ad gagne sur l’oc une fois le h dissipé dans la bouteille. Le résultat alors obtenu dans les deux cas se résume en ces choix : soit tu picoras chez les picaros, ou tu te drapais au paradis! Pour ma part, le paradis c’est plus mon dada que de faire le coco chez les picaros. Coda : Paris est une ville de lettres!

Je pense que nous venons de démontrer par l’absurde à notre ami ricain, que non seulement Paris aspire à toujours être, mais surtout que tant qu’il y aura des ‘’Paris Go!’’, il ne pourra jamais Paris taire!